Les nuages de jadis
Comme des noms
qu’on croyait
Oubliés
Couvrent mes matins
Comme tes mains
D’artiste insouciante
Sans regrets
Éperdument
J’en connais
l’histoire
Des adieux à la
gare
Dont j’en garde
Des photos en noir
Et blanc
Que je n’ai jamais
pris
Le temps
De développer
En amour simple
Comme on fait
Quand il faut quitter
Quand il faut fêter
Juste avant
d’apprendre
Qu’il est tard déjà
Ou bien qu’il n’est
temps
Que pour une dernière
accolade
Un dernier soupir
Avant de souffrir
L’espace de ce vide
Qui garnit nos
jours
D’attente et
d’amour
Pour la prochaine
rencontre
Et les larmes déjà versées
À la gare des
partances
Le 18 Octobre, 2015
© Vahé A.
Kazandjian, 2015